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Ils ont attendu six ans

“Bonjour, Pendant les six premiéres années de notre mariage, nous avons en vain attendu un enfant. Durant toutes ces années, nous n’avons presque pas cessé de prier. Et pas seulement nous, car nombreux sont ceux qui se sont joints à nous. Bien entendu, nous avons tout essayé : les Psaumes, les prières, les ségoulot, et aussi les soins, les docteurs, la médecine naturelle, etc.
J’avais déjà entendu parler de rav Arouch, je connaissais ses livres, et il m’arrivait parfois de me rendre à ses cours. Ses idées m’étaient proches, mais j’avais du mal à accepter sa conception du remerciement et des louanges. Je me demandais comment nos saints patriarches et matriarches priaient. La prière n’avait-elle pas toujours accompagné le peuple d’Israël au fil des générations ? Notre maître Moché n’avait-il pas prié avant la sortie d’Egypte ? Les Bné Israël n’avaient-ils pas imploré le Ciel lors de la conquête de la terre d’Israël et en exil ? Comment cesser de prier quand on est en proie aux tourments et seulement remercier ?
Au cours d’un voyage à Ouman, pour Roch Hachana 5773 , j’ai prié bien entendu à ce sujet. C’est en rentrant en Erets Israël, que j’ai eu l’occasion de découvrir un feuillet de rav Arouch, publié par Hout chel Hessed, dans lequel il répondait précisément à mes questions sur le remerciement et les louanges.

Pourtant, je n’avais pas encore mérité de remercier comme il le fallait.

Plusieurs mois plus tard, avant Hanouka, je me suis rendu chez rav Arouch pour lui demander conseil et recevoir sa bénédiction, Il me dit : « Dorénavant, vous et votre femme, arrêtez de prier : dites seulement ”merci”. »
J’ai posé la question : « On ne demande rien ?»
«On ne demande rien ! »
Et le rav ajouta : « Je vous promets que d’ici un an vous aurez le mérite de voir votre premier enfant. »
Avant de le quitter, j’ai interrogé le rav :
” C’est une promesse ? “
“Oui, mais il faut seulement remercier. “

En sortant de chez le rav, j’ai déjà ressenti un grand soulagement. Prier sur un sujet déterminé pendant une longue période peut devenir pesant. Se contenter de remercier m’apparut comme un heureux changement. Le même jour, je me suis rendu dans un champ et j’ai commencé à remercier. En rentrant à la maison, je rapportai à ma femme le conseil du rav, et elle l’accepta également.

Peu à peu, nous avons commencé à réaliser qu’il y avait un bien dans le fait de ne pas avoir encore en le mérite d’engendrer. Lentement, nos remerciements ont renforcé notre foi que tout ce que Hachem fait pour nous est seulement bon. D.ieu sait bien mieux que nous ce qui est bon pour nous. Notre travail sur le remerciement nous conduisait déjà a des sentiments meilleurs et positifs.

Après plusieurs semaines, nous avons appris une bonne nouvelle : ma femme était enceinte ! Béni soit le Créateur !
« Ouvrez-moi les portes du salut, je veux les franchir et rendre hommage au Seigneur. » Ma femme aimait beaucoup le prénom Odaya qui signifie littéralement :
« je rends hommage au Seigneur » et m’en parlait depuis longtemps en me confiant qu’elle voulait appeler ainsi sa fille. « Je Te rends grâce pour m’avoir exaucé, Tu as été mon Sauveur. » C’est grâce au remerciement et aux louanges que Tu m’as exaucé. Tu m’as exaucé dans ma misère, et c’est dans Ta grande compassion que Tu m’as ouvert les portes du salut. D.ieu merci, nous avons appris ensuite la bonne nouvelle, et à sa naissance nous l’avons appelé Odaya.

Merci Hachem ! Merci à rav Nahman et à son disciple rav Nathan qui nous ont transmis de telles paroles. Merci aux Justes, merci à rav Arouch, puisse Hachem le protéger, afin qu’il continue à propager et à enseigner la sainte connaissance.

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