Remède miracle

Avec l’aide du Ciel, nous allons voir ensemble plusieurs points fondamentaux au niveau de la santé.
Premier point : le Chabbat. En effet, ce jour possède une force très particulière pour déclencher la miséricorde et amener la guérison aux malades. Pourquoi ? Parce que l’un des bienfaits du Chabbat est de donner du Daat, de la connaissance. En faisant Chabbat, un malade bénéficie de certaines choses de manière inconsciente qui vont lui permettre de voir sa vie sous un autre angle. Il peut ainsi réévaluer certaines situations, procéder aux changements adaptés et donc obtenir sa guérison. Autrement dit, il peut comprendre les messages d’Hachem.
C’est la raison pour laquelle il est important de sensibiliser chaque malade sur le fait de respecter Chabbat, étudier ses lois, s’intéresser à tout ce qui concerne ce jour sacré, et demander au Créateur que par ce mérite, il reçoive de la connaissance et de la miséricorde qui provoqueront sa guérison.
Deuxième point : la nourriture du Chabbat possède un potentiel de guérison. C’est pourquoi lorsqu’une personne mange pendant Chabbat, même si elle est en bonne santé (et à plus forte raison si elle est malade), elle peut avoir l’intention que la guérison lui parvienne grâce à cette nourriture de Chabbat.
Il y a un très grand professeur qu’on doit tous connaître en matière de guérison : le professeur « Sim’ha » (joie), qui se trouve à l’intérieur de chacun d’entre nous. En effet, lorsque quelqu’un fait des efforts pour être plus joyeux, il est protégé de toutes les maladies tant au niveau spirituel que matériel, donc aussi bien au niveau de l’esprit qu’au niveau du corps. Pourquoi ? Parce que la joie a la faculté de donner vie à l’ensemble du corps humain, permettant ainsi son développement et son bon fonctionnement. Elle active ses cellules défensives et fait en sorte que sa circulation sanguine s’effectue de la meilleure façon possible.
De plus, la joie unit le corps et l’âme. Cela est comparable à une voiture dont le moteur est bien huilé et où tout est bien en place : elle fonctionne alors parfaitement. Mais dès l’instant ou une partie du moteur est défectueuse, alors c’est la voiture toute entière qui en pâtit. La joie a donc la capacité de mettre en harmonie le corps de l’être humain à tous les niveaux afin de lui amener la guérison. Par ailleurs, même dans le milieu médical, il est connu que la joie est l’une des conditions essentielles à la guérison d’un malade et qu’elle renforce son système immunitaire, à un point tel qu’il existe une méthode scientifiquement prouvée pour guérir les malades par la joie ! Dans certains hôpitaux, on peut parfois apercevoir des clowns qui réjouissent les patients, et il existe même des associations spécialisées dans ce domaine. Ainsi, il est possible d’arriver à des guérisons miraculeuses uniquement grâce à la joie… A présent, on comprend mieux l’enseignement de Rabbi Na’hman de Breslev Zatsal qui nous dit : « Mitsva Guédola Lihyot Béssim’ha Tamid – Etre joyeux en permanence est un très grande Mitsva », et cela inclut le fait de repousser la tristesse, l’amertume et l’anxiété de toutes ses forces. Le Rav ajoute que toutes les maladies sans exception
atteignent l’homme et se développent en lui uniquement parce que la joie lui fait défaut. Même les grands scientifiques de notre époque se sont penchés sur le sujet et sont arrivés à la conclusion que toutes les maladies sont le résultat de l’angoisse, du mauvais sang, de l’inquiétude etc. Donc la première chose à faire lorsque quelqu’un tombe malade, c’est de tout mettre en œuvre pour qu’il soit joyeux. Cela inclut non seulement son entourage (parents, frères et sœurs, médecins, équipe médicale etc.), mais également le malade lui-même, bien entendu s’il en a la possibilité. Il faut bien garder à l’esprit que la joie à la priorité sur tout.
Le Rav nous dit également que la joie, c’est la base de la vie, même pour quelqu’un en bonne santé. La règle est la suivante : il faut absolument faire tout ce qui est en notre pouvoir pour être constamment dans la joie, car l’homme se dirige naturellement vers la tristesse et la mélancolie. Or, lorsque l’homme est triste, il entraîne sur lui toutes sortes d’épreuves et de difficultés. Par conséquent, il faut déployer toutes nos forces pour rester dans la joie coûte que coûte, quitte à taper des mains, danser, écouter une musique qui nous plaît, faire des blagues, plaisanter entre amis (évidemment, tout cela dans des conditions permises et en accord avec la volonté du Créateur) etc. L’ennemi numéro 1 du malade est la tristesse, la déprime, le désespoir. Il doit faire très attention à ne pas passer son temps à se lamenter et à s’apitoyer sur son sort. Pourquoi ? Non seulement parce que cela ne résout rien et au contraire, d’autres problèmes arriveront, mais aussi parce qu’il y a un risque qu’il se complaise dans ses plaintes, et donc cela empêchera sa guérison.
Si quelqu’un est touché par la maladie, que D.ieu nous en préserve, il doit tout le temps réclamer la joie au Créateur, par exemple en disant : « Maître du monde, donne-moi de la joie, aide-moi à me renforcer à ce sujet, à avoir foi en toi dans toutes les situations, quelles que soient mes souffrances. Aide-moi à faire preuve d’abnégation et à m’en réjouir… »
De plus, le lien en soi qu’il développera avec Hachem en se rapprochant de Lui peut déjà lui apporter la guérison, car à ce moment-là, il est en relation avec le plus Grand Médecin de l’univers.
Il est vrai que certaines maladies sont vraiment très difficiles à surmonter, surtout la terrible maladie que tout le monde connaît et qui fait des ravages. Maintenant, que doit faire le malade lorsqu’il souffre ? Peut-il être joyeux lorsqu’il fait sa chimiothérapie ? Comment doit-il se comporter ?
Dans les moments de douleur intense, malgré tout, il doit diriger ses pensées vers Hachem, il doit prier en pensée envers Lui. S’il peut parler, c’est encore mieux, mais si la douleur est tellement forte qu’il ne peut rien dire, alors il doit implorer Hachem dans sa tête, Le remercier en dépit des circonstances et penser que tout est pour le bien, quoi qu’il arrive, pour chaque douleur, chaque souffrance, chaque difficulté etc.
Si un homme fait ce travail et se renforce véritablement au point d’arriver à remercier en détail le Créateur pour chacune des souffrances qu’il subit, et cela chaque jour pendant une demi-heure sans s’interrompre, le Rav Arouch certifie qu’il verra des miracles extraordinaires. Car en effet, de la même façon qu’il s’est efforcé de dépasser sa nature en remerciant Hachem pour toutes les souffrances qu’il endure, alors mesure
pour mesure, D.ieu aussi interviendra pour lui de manière surnaturelle et le guérira, même si sa maladie est extrêmement grave et que tous les médecins ne lui donnent plus longtemps à vivre. On voit donc que la joie peut réellement sauver la vie…
Lorsqu’on est malade, il faut rester en joie au niveau de notre foi même si on ne comprend pas pourquoi, car ce n’est pas une question d’intellect. D.ieu sait qu’on ne Le comprend pas, mais Il ne nous en veut pas pour ça. Il nous demande simplement d’avoir la foi que tout est pour le bien, même au moment de la douleur comme nous l’avons expliqué, et Hachem nous fera voir de grands miracles.
Qu’Hachem nous aide à toujours être joyeux, qui que nous soyons et quelle que soit notre situation !

Rav M. Libérato

2 Commentaires

  1. Merci à toute l’équipe Que la mémoire bénie de Rabbi Nahman nous protége.

    Réponse
  2. Merci à tous ceux de Joie2Vivre de nous diffuse des moments forts, les valeurs de la Torah,
    de Rabby Nahman et Rav Arouch chaque jour pour nous renforcer, nous aider à surmonter
    tous les jours les moments sombres et les transformer en JOIE !!! MERCI

    Réponse

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