Voici ce qui est encore rapporté dans le livre Messilat Yecharim (Le sentier des Justes, chapitre 5) sur les très grands dangers de la moquerie :
« Considère la gravité de la moquerie et la destruction qui en découle. Car de même qu'un bouclier enduit d'huile
protège l'homme en faisant tomber à terre toute flèche tirée contre lui, ainsi la moquerie est un bouclier devant les flèches de la remontrance, car la moindre plaisanterie et le plus léger rire annulent de nombreux éveils et ravissements du coeur dans la vision et l'écoute qui l'amènent à l'examen et la critique des actions. Or le pouvoir de la moquerie est tel que tout cela s'effondre sans laisser aucune trace. 
Non pas à cause de la faiblesse des pensées, ni de l'absence d'entendement, mais par la grande force destructrice de la moquerie envers tout sujet d'éthique et de crainte de D. 
Le prophéte Ytshak blâmait le peuple à ce propos, car il savait que la moquerie ne laissait aucune place a ses
réprimandes, et ainsi les pécheurs perdaient tout espoir de revenir vers le bien, comme il le disait (Isaie 28:22): « Et maintenant donc, trêve à vos railleries! Elles renforceraient vos chaines. » 
Nos Sages de mémoire bénie ont enseigné (Avoda Zara 18b) que le moqueur s'attire des souffrances, comme il est dit explicitement (Proverbes 19:29): « Les Châtiments sont prêts pour les railleurs », car l'attribut de rigueur les juge, et celui qui s'enthousiasme de la réflexion et de l'étude n'a nul besoin de mortifier son corps: il se repent de ses fautes sans se fustiger, par le pouvoir de ses pensées de repentir qui naissent dans l'étude ou l'écoute des propos d'éthique et de remontrances.