Dans cette Paracha, nous abordons le sujet de la femme Sota qui a trompé son mari. 

Comme il est écrit :”Un homme dont l’épouse, déviant de ses devoirs, lui aura été infidèle… “

Bamidbar 5.12

Rabbi Nahman nous apprend ici la source des relations interdites, qu’est-ce que cela engendre et enfin comment réparer. 

Qu’est-ce qu’engendrent les fautes liées à la débauche ?

Il Faut savoir que les forces du mal, le mauvais penchant s’efforce constamment de puiser leur énergie de la femme et d’y asseoir son emprise.

Celui qui aura commis l’acte en transgressant, D.ieu préserve, procure aux puissances du mal, l’occasion de puiser leur énergie, jusqu’à transformer sa faute en hérésie. 

C’est ce que nous enseignent nos maîtres par “… et aura été infidèle à son époux “.

Car pour celui qui a fauté dans le domaine des passions charnelles, c’est comme s’il avait été infidèle à l’Homme là-haut (Hachem). De même qu’il y a une guerre dans le couple en bas, il y a une guerre là-haut avec D.ieu Lui-même.

[Cet acte donnera des nouvelles forces au mal sur terre qui engendrera plus d’hérésie.]

Qu’est-ce qui pousse à la faute ?

La Hassidout nous enseigne également que le mot “dévié” et “bêtise” ont la même racine en hébreu. 

Cela nous apprend que celui qui se débauche n’en vient à cette dépravation que par un esprit de bêtise qui s’est emparé de lui.

En effet, la rupture de l’alliance (réf à la Brit Milla) et l’esprit de luxure ont pour seule origine les écorces du mal qui sont une stupidité comparée à La Sagesse Véritable.

Cette sagesse, étant celle de la Sainteté, celle du Créateur de l’univers. Qui peut se vanter d’être plus intelligent que Celui qui a créé le ciel et la terre ?

La femme Sota accusée d’adultère 

La femme accusée d’adultère devra soit :

1- Avouer sa faute au Cohen, l’expiant ainsi par son aveu de la vérité et la honte qu’elle en éprouve.

2- Ou bien, elle devra boire les eaux de la Sota; si elle est innocente, elle aura un enfant, et sa faute de l’isolement sera expiée par l’humiliation de cette cérémonie, mais si elle est coupable, elle mourra.

Comment réparer les relations interdites ?

On apprend ici de quelle manière nos fautes sont aussi expiées. 

• Celui qui a fauté et n’éprouve ni honte ni regret pour ses actes débauchés, s’il continue et humilie les gens de vérité, chutera sans obtenir le moindre soutien et sera châtié du peuple d’Israël.

• Par-contre, celui qui a dévié dans sa conduite, mais reconnaît tout de même la vérité, ressent de la honte pour ses actes et cherche à fréquenter des gens de vérité, il pourra ainsi réparer ses fautes. 

Il les effacera grâce au processus de techouva qui est de :

1- déclarer sa faute devant D.ieu

2- la regretter sincèrement 

3- demander pardon

4- promettre de ne plus recommencer.

 ⇾ Il faudra au moins mettre une stratégie en place, étudier le sujet, pour ne plus en arriver à cette faute et se mettre des barrières pour preuve de bonne volonté. 

• Quant à celui qui n’a pas fauté, mais éprouve tout de même de la honte du fait que sa pureté n’est pas absolue, atteindra un niveau supérieur de repentir et s’élèvera encore davantage spirituellement.

Un principe fondamental de la foi juive

Fondement du peuple juif

Le Rav Chalom Arouch puise ses propos du Likoutey Moharan de Rabbi Nahman de Breslev, qui site les propos du Talmud de Babylone traité Chabat 55 : ” il n’y a pas de souffrances sans faute”.

Ceci s’adresse à nous tous qui sommes très loin du niveau des Tsadikim parfaits et pour qui les souffrances sont la résultante de nos fautes.

Par ailleurs, le Ramban, dit explicitement que : “Celui qui ne croit pas que tout ce qui lui arrive à chaque instant, en bien ou en mal (D. nous en préserve), est la conséquence directe de ses bonnes ou de ses mauvaises actions, n’a pas de part dans la Torah de Moché”.

Rambam sur la parcahat Bo dans le livre de Chemot

Effectivement, bien que ces paroles semblent difficiles à accepter, ce principe est un fondement de la foi du peuple Juif. Cette foi étant elle-même la racine, la base, l’essentiel et le but de toute la Torah et de toute la création.

Est-il normal de subir des épreuves à cause de nos fautes ?

Ce n’est pas méchant de la part d’Hachem, au contraire, si personne ne subissait les conséquences de ses actes, comment en viendrait-on à faire techouva?

Les seuls qui ne payent pas leurs fautes sur terre sont les “Rechaim” (les mécréants) dont D.ieu ne veut pas de leur techouva. Il leur paye tous leurs mérites sur terre, pour ne pas avoir à les récompenser dans le monde futur.

En effet, le Olam Aba ne dure pas 120 ans, mais est éternel. 

D.ieu qui voit d’un bout à l’autre du monde sait que le plus grand bien pour l’homme se trouve dans le Olam Aba, l’au-delà, là où la récompense est éternelle.

Par amour pour nous, Il nous envoie des épreuves, non pas pour nous punir, mais pour nous réveiller et nous permettre de mériter une récompense infinie et éternelle qui nous revient lorsqu’on s’est battu avec notre Yetser Ara.

Qu’Hachem puisse nous faire mériter à tous une foi parfaite, un repentir complet dans la joie par amour et sans souffrance.

Que nous ayons le mérite très rapidement la délivrance complète dans la miséricorde.

Conseil du Rav Arouch pour faire Techouva

Enseignement du Likoutey alahot écrit par Rabbi Nathan, fidèle élève de Rabbi Nahman de Breslev.

L’équipe joie2vivre.org

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