Chacun doit se réjouir de ses défauts. L'un a un défaut corporel, un autre est sensible au froid, un troisiéme est sensible au chaud ; l'un a une femme acariâtre, telle autre un mari difficile ; l'un a un enfant difficile, tel autre un pére difficile ; l'un est endetté, tel autre est né dans telle famille. .. 
Il existe une variété infinie d'handicaps et chacun sans exception devra appliquer ce que nous avons appris ici aux siens propres, sans penser que ces enseignements ne le concernent pas, car ils s'appliquent à toutes les déficiences du monde, dans tous les domaines et sans aucune exception. Concernant toute carence, l'homme devra croire avec une parfaite foi que la Providence ne commet aucune erreur, et que ses défauts représentent les meilleures conditions de sa réparation.
Il faut faire attention à la profondeur de ces choses. En règle générale, aprés un cours tellement clair, l'homme pense encore comme suit : « Si j'avais une carence que je puisse supporter, je l'accepterai avec amour, mais la mienne est un réel handicap ! Elle m'empéche de réaliser des choses importantes et nécessaires et je ne peux être actif dans de nombreux domaines à cause d'elle. Comment puis-je l'accepter avec amour et danser joyeusement ? »
La réponse est que le Créateur connait très bien toutes tes pensées et les conséquences du handicap qu'il t'a donné, et aussi comment ces conditions précises pourront conduire à ta réparation. Tu attribues ton manque de joie à ton handicap et prétends l'accepter avec amour, et aussi que seules ses difficiles conséquences t'empéchent d'être joyeux. Sache que c'est faux, car si tu l'acceptais avec foi tu accepterais ses conséquences avec la même foi.