Dans un livre merveilleux intitulé Hazak Veematz (Force et courage) il est écrit au nom du Séfer Harédim que le souvenir des bontés divines est un précepte positif de la Tora. Chaque fois que l’homme se rappelle une bonté d’HaChem, il accomplit un commandement positif, comme on l’apprend de ce verset: «Tu te rappelleras cette traversée de quarante ans qu’HaChem ton D. t’a fait subir dans le désert… Il t’a nourri de cette manne… Tes vétements ne se sont pas usés…» La Torah nous ordonne de nous souvenir des bontés d’HaChem il y a des milliers d’années, lorsque nous étions dans le désert du Sinaï sous la conduite et la protection d’HaChem, où il nous a donné la manne à manger et où il nous a fait connaitre des miracles éclatants, comme les habits inusables, etc. Nous apprenons d’ici, que lorsque l’homme qui se souvient des bontés dont nos ancétres ont bénéficié il y a des milliers d’années, accomplit un précepte positif de la Tora, à plus forte raison lorsqu’il commémore celles dont il jouit quotidiennement.
C’est pourquoi nos Sages ont fixé la lecture journaliére du Psaume qui traite du souvenir des bontés du Créateur!
«Cantique des degrés de David. Si HaChem n’avait pas été avec nous…» Sans Hachem, où serions-nous? Toute l’existence du peuple d’Israël est surnaturelle. Tous veulent tuer le peuple d’Israél, mais notre existence est miraculeuse, à plus forte raison celle d’être en terre d’Israél, chaque instant de calme relatif est un merveilleux et redoutable miracle. HaChem renverse des mondes chaque jour pour notre tranquillité.
Nous nous rappelons quotidiennement que sans l’aide d’HaChem, nous serions avalés vifs, le monde nous avalerait tout cru ! Or chaque jour, l’homme réalise un précepte positif de la Tora en se souvenant globalement des bienfaits divins envers le peuple d’Israél, et en particulier, des miracles et des prodiges qu’HaChem fait pour nous à chaque instant.