Lorsque l'homme se ravise et remercie pour tout ce qu'il a omis dans le passé, il répare toute sa vie ! Car il éléve vers la foi toute une vie vécue sans foi. En se souvenant de son passé, l'homme prend conscience d'autres détails et à remercier pour eux. Ainsi il les répare, parce que, vivant alors sans foi, il n'avait pas remercié sur le moment. Soit il s'agissait de bonnes choses et il ne croyait pas qu'elles provenaient de la Providence particuliére, mais qu'elles étaient naturelles, découlaient de ses efforts, on bien il les considérait comme une évidence ; soit il s'agissait de choses qui le contrariaient et il ne croyait pas qu'elles exprimaient la volonté divine, qu'elles étaient dirigées vers son bien, et il se plaignait et pleurnichait a cause d'elles. Tandis qu'en remerciant, il éléve toutes les choses de sa vie, qu'il raméne à la foi et répare vraiment.
Il ne remerciait ni pour les petits bienfaits qui étaient le bien, ni pour les grands bienfaits qui étaient «le mal.» Par conséquent, il répare le bien qu'il n'avait pas discerné et «le mal» ou il ne voyait pas le grand bien: voila ce qui s'appelle réparer sa vie.