PARACHA Terouma by Rabbi Nahman de Breslev 

Nous verrons ici comment, d’après Rabbi Nahman, il est possible de réparer véritablement ses fautes, jusqu’à ouvrir un nouveau mazal devant nous.

 

Après la faute du Veau d’or…

Après la faute du veau d’or, Hachem ne pouvait plus résider parmi le peuple comme avant, et Il ordonna de construire un Michkan où la Présence Divine résiderait.

Ce Sanctuaire (le Michkan) n’avait pas d’endroit fixe, il était considéré comme une Sainteté “errante”.

On ne savait pas où était l’endroit de La Gloire Divine ; seul, l’arrêt de la Nuée dans le désert, indiquait aux enfants d’Israël l’endroit où camper.

 

Rabbi Nathan nous explique ici que le

Sanctuaire représente une Sainteté très élevée, que l’on mérite de découvrir grâce à la quête et à la recherche personnelle que nous menons, alors que nous sommes loin de la Sainteté Divine.

 

“Parfois, la nuée restait immobile un long moment etc”…

Les Béné Israël, sortant de la faute du Veau d’or, ne pouvaient réparer qu’en passant par un état de “Ayé” [un cri du cœur qui hurle, où es-Tu, Éternel ?].

Hachem, après la faute, attend une véritable recherche de la Gloire Divine.

C’est ce cri – cette recherche véritable –  qui nous permit de survivre même après avoir chuté dans l’idolâtrie au lendemain de notre sortie d’Égypte, lieu de souillure.

 

“Et voici l’offrande que vous recevrez d’eux : or, argent et cuivre ; étoffes d’azur, de pourpre et d’écarlate, etc.” (CHEMOT 25.3)

Hachem voulait que le peuple répare sa faute en utilisant les mêmes matériaux avec lesquels il avait abîmé ! 

D’ailleurs, on sait qu’une Techouva est parfaitement validée dans le ciel lorsqu’on a été mis à l’épreuve sur le même sujet où l’on avait fauté précédemment, avec la même intensité de tentation et que cette fois-ci, on a réussi à résister.

 

Mais pas seulement…

Le sanctuaire fut érigé grâce à tout ce bien inhérent à chaque individu d’Israël, ce qui correspond à ce verset (or, argent, cuivre…) que chacun d’eux apporta, selon le point positif qui l’animait.

 Car l’or, l’argent et le cuivre, l’azur etc  évoquent les couleurs célestes (évoquées dans le Saint Zohar), et qui désignent le bien qui caractérise chaque juif.

Comme il est écrit (Yécha’ya 49,3) : “Israël, c’est par toi que Je me glorifie”, puisqu’en eux, s’incluent de nombreuses couleurs et nuances, c’est-à-dire les qualités de bien qui s’habillent en eux.

En effet, chaque juif, même le moindre, recèle en lui un point de bien que l’on ne trouve pas chez autrui, comme enseigné par ailleurs (Likoutey Moharane 1,34).

Et de cela, l’Éternel, béni-soit-Il, se glorifie.

Et cela correspond aux couleurs et nuances qui ornaient le Beit Hamikdach et le Michkane, évoquées par “de l’or, de l’argent, etc” que chacun apporta par générosité de cœur, car c’est en eux que les lumières célestes avaient élu domicile, et c’est en chaque membre d’Israël qu’elles résident.

 

Le travail du Tsadik

Après la faute du veau d’or, Moché dut rechercher et découvrir les points positifs de chaque juif, c’est alors justement qu’il leur fut enjoint d’ériger le Sanctuaire.

Car ce Temple fut édifié à partir de toutes ces qualités de bien, etc.

 D’où le verset de Chir haChirim:“Je suis noircie” – par la faute du veau d’or, “et gracieuse” par la confection du Tabernacle, c’est-à-dire grâce aux points de bien que je décèle en moi-même, et qui œuvrent à l’édification du Tabernacle, etc.

 

Je vous invite fortement à cliquer et lire l’enseignement incroyable de Rabbi Nahman sur le verset « Invite les enfants d’Israël à me préparer une offrande de la part de quiconque y sera porté par son cœur, vous recevrez mon offrande. » (Chémot 25:2) qui renforce énormément.

 

Enseignements du Likoutey halakhot écrit par Rabbi Nathan, fidèle élève de Rabbi Nahman de Breslev.

L’équipe joie2vivre.org

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