Même si on pense qu’une chose est bien pour nous, il faut savoir qu’on est extrêmement loin du véritable bien dont D.ieu veut nous faire bénéficier. Afin de bien comprendre cela, on donne l’image suivante : des enfants sont à table et commencent à se servir en attendant leur père, sauf l’un d’entre eux qui n’a touché à rien et qui attend patiemment. Etonné, le père lui demande : « Pourquoi ne t’es-tu pas servi ? » Son fils lui répond : « Parce que tu as des mains plus grandes que les miennes, et je veux que ce soit toi qui me serves Papa ! »
De la même manière, lorsqu’on « se sert » avec nos petites mains, on ne récolte que des miettes. En revanche, lorsque D.ieu nous sert, la différence est considérable. Au moment où Hachem s’est occupé des Bné Israël lors de l’ouverture de la mer Rouge, certains voulaient repartir en Egypte, et chacun imaginait son propre plan pour se sortir de cette situation. Mais D.ieu a ouvert la mer car Il ne fait pas les choses à moitié. Un avis affirme qu’avant d’ouvrir la mer, Hachem a ordonné aux Bné Israël d’y avancer. Malgré tout, ils ont pensé qu’ils étaient coincés à cause de la mer et qu’ils allaient se noyer. Donc normalement qu’est-ce qui aurait dû se passer ? Ils auraient dû s’envoler, marcher sur l’eau ou autre chose du même genre. Pourquoi ? Parce qu’encore une fois, ils ont limité les pouvoirs d’Hachem en s’imaginant que l’eau les ferait couler.
Pourquoi penser une telle chose ? Si D.ieu nous demande d’avancer, peut-on penser une seule seconde que cela est un piège ? Connaissez-vous un père saint d’esprit qui enverrait son fils dans un mur ? Bien sûr que non.
Encore une fois, le problème est le même : un manque de foi dans la miséricorde d’Hachem. Il faut savoir que D.ieu, dans son infinie bonté, ne nous donnera jamais une chose susceptible de nous faire du mal. Nous avons déjà expliqué cela dans d’autres cours : si une personne reçoit une certaine chose alors qu’elle ne dispose pas de l’ustensile adapté, cela lui fait du mal. Donc non seulement cela ne l’aide pas, mais en plus cela lui porte préjudice. Concrètement, s’il faut être plus clair pour certains, si on reçoit quelque chose sans prier, cela nous fait du mal. En effet, normalement, on est censé demander à Hachem de ne rien nous donner si on ne le Lui demande pas. Pourquoi ? Car à chaque fois qu’on reçoit telle ou telle chose sans prier, ce n’est pas à notre avantage, bien au contraire.
Rav Michael Liberato : 3 points à connaître pour faire hitbodedout selon Rabbi Na’hman de Breslev
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