Dés que l'homme réfléchit à son lien à la finalité et aux cadeaux spirituels qu'HaChem lui a prodigués, il comprend alors qu'il doit remercier Hachem. Sans ces cadeaux spirituels, il ne pourrait dire «C'est pourquoi nous sommes tenus de Te rendre grâce» car tout n'est que vanité et il ne reste plus rien de l'homme. Si toute l'abondance donnée par Hachem à l'homme n'était que matérielle et exclusivement à l'usage de ce monde-ci, nous pourrions peut-être rendre grâce pour notre vie, notre santé, notre tranquillité, etc. mais non que nous sommes tenus de Le remercier. Car la réussite concentrée uniquement sur ce monde n'est que sottise. Même si un homme était le plus grand dans le monde, un génie célébre et fortuné, tout cela disparait lorsqu'il rend l'âme. Tout est parti et il ne reste plus rien. Combien de gens se souviennent-ils du Jahrzeit des dirigeants célébres de la génération ? Quelqu'un allume-t il une lampe, prie-t-il sur leur tombe, ou cite-t-il une de leurs paroles ? En revanche, on se souvient avec nostalgie des justes, même aprés des millénaires, et ils sont toujours vivants; même plus encore que lorsque leur corps était présent dans ce monde. Il est écrit dans le saint Zohar qu'aprés sa mort, le juste est plus présent dans le monde, qu'il ne l'était de son vivant. Et il est dit dans la Guemara que les justes sont plus grands aprés la mort que dans la vie. J'ai visité les tombes de justes d'antan au Maroc. On visite toujours leurs sépulcres qui sont gardés et bien entretenus et les gens y ressentent la présence du juste. Ils prient, étudient leur Tora et sont délivrés ; non seulement le jour de la commémoration, mais durant toute l'année.
Rav Arouch – Pour que ma prière soit exaucée
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