Dans la Paracha Vaera, Hachem envoie plusieurs plaies à l’Égypte pour que Pharaon laisse partir le peuple hébreu. Mais avant cela, comme nous le savons, il double leur charge de travail, ce qui pousse les Hébreux à se retourner contre Moché. Moïse lui-même se tourne vers D.ieu en disant : “Dans quel but m’as-tu donc envoyé ?… le sort du peuple a empiré, Tu ne l’as point sauvé, Ton peuple !”
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La Douleur Avant la Délivrance
Nous voyons ici que le passage avant la délivrance finale est toujours très douloureux. En effet, le test ultime et final est la Emouna ! Combien de temps allons-nous vraiment avoir confiance en D.ieu ? Seuls 1/5ème du peuple a été délivré, ceux qui avaient confiance en D.ieu.
Le seul moyen de rester attaché à Hachem est de se coller aux Tsadikim et de garder confiance en eux, quoiqu’il arrive.
La Réponse de D.ieu à Moché
D.ieu répond à Moché : “Tu vas voir à présent ce que Je vais faire à Pharaon. Forcé par une main puissante, il les laissera partir ; forcé par une main puissante, il les renverra de son pays.” D.ieu parla à Moché, et dit : “Je suis l’Éternel. Je suis apparu à Avraham, à Yits’hak, à Ya’akov, en Dieu tout-puissant ; et Mon nom – l’Éternel, Je ne leur ai point fait connaître.”
Le Nom Divin et le Service Divin
Lorsque l’Éternel béni soit-Il envoya Moché vers les enfants d’Israël en Égypte pour les rapprocher du service divin, comme il est écrit (Chemot 3,12) : “Lorsque tu auras fait sortir ce peuple d’Égypte, vous adorerez le Seigneur etc.” , Moché questionna aussitôt l’Éternel : “Ils me diront quel est Son Nom. Qu’aurai-je à leur répondre ?”
Il est impossible de servir Dieu par des rituels et des ordonnances sans connaître Son Nom. Et il est impossible de connaître Son Nom sans pratiquer son culte (-> par les mitsvot).
Les Tsadikim et la Révélation des Noms Divins
Les Tsadikim traversent de grands languissements et fatigues, vouant leur corps et leur âme, brisant toutes les passions de ce monde pour Son Nom béni soit-Il, avant de mériter d’atteindre une quelconque pratique ou Mitsva divine. L’Éternel béni soit-Il compatit à leur égard, révélant Ses Noms Saints selon le service des Tsadikim, qui accèdent ainsi à la pratique des Mitsvot et nous les transmettent.
L’Héritage Spirituel
Avraham Avinou a peiné toute sa vie jusqu’à obtenir le précepte de la Brit-Mila. Puis, Moché Rabbénou s’est dévoué totalement, transmettant l’intégralité de la Torah et des Mitsvot. Bien qu’Avraham en ait eu connaissance, il n’a pas mérité de nous les faire découvrir.
La connaissance du Nom Divin est méritée par les Tsadikim, qui la communiquent à Israël, à ceux qui désirent s’attacher à eux.
La Proximité Divine et le Libre Arbitre
Les Tsadikim méritent cette proximité et connaissance parce qu’il existe une emprise du mensonge et qu’il est possible de se tromper. Avec la force du libre arbitre, le Nom Divin peut se dévoiler et être connu.
C’est d’ici qu’émane l’interdit de prononcer le Nom de D.ieu en vain.
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