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Pourquoi donner le maasser et la tsédaka ?

Question :

J’aimerais avoir des explications sur le maasser et la tsédaka.

Réponse :

Chalom, je vous envoie un extrait du Chapitre 5 du livre “Le jardin de la richesse” de mon maître le Rav Chalom Arouch qu’il est une longue vie :

Prélève la dîme pour t’enrichir 
 
Il est écrit dans la Torah : « Tu aimeras l’Eternel ton D. de tout ton cœur, de toute ta personne et de tous tes moyens. » (Deutéronome). Il est rapporté dans le livre Si’hote Harane (289) : « Lorsqu’il donne le cinquième (20%) de son argent aux bonnes œuvres, il réalise le commandement de “et de tous tes moyens”. »
Le Choul’hane Arou’h stipule : « Le taux du don aux bonnes œuvres : si ses moyens le lui permettent, il donnera en fonction des besoins des pauvres ; s’il n’est pas si aisé, il donnera jusqu’au cinquième de ses biens, c’est la quintessence du commandement ; le dixième est la mesure médiane, moins, c’est l’œil mesquin… » (Yoré Déa’ 249).
Explication : l’homme qui en a les moyens peut donner sans limite, comme ces bienfaiteurs connus qui donnent quatre-vingts pour cent de leurs gains, ne gardant pour eux que vingt pour cent. C’est seulement si ses moyens ne le lui permettent pas tellement qu’il doit donner en tout état de cause vingt pour cent, c’est un « bon œil ». Mais s’il en donne dix, c’est une mesure moyenne, et moins encore, c’est un « œil mesquin ».

Fidèle associé
 
Le ‘Hafeits ‘Haïm a écrit, dans son livre Ahavate ‘Hésseid, que ceux qui décident de faire don du dixième ou du cinquième de tout ce qu’ils gagnent, leur charité est bien plus grande que celle qui consiste à faire simplement la charité, même en donnant autant qu’eux. Car ceux qui se contentent de faire la charité ne font que s’acquitter de ce commandement, cependant en ce qui concerne leur affaire ils ne tire aucun avantage particulier en comparaison d’autres affaires. Ce n’est pas le cas des gens qui donnent le dixième ou le cinquième de leurs gains, et qui deviennent les associés du Saint béni soit-Il dans chacune de leurs affaires. C’est pour cela qu’ils détiennent un sérieux avantage dans leur affaire, dans laquelle il y a une association pour une bonne action. Ceci est valable tout particulièrement lorsque celui qui s’engage vis-à-vis du commandement des dîmes, déclare que dans toute son action il y aura une part pour D., béni soit-Il, c’est-à-dire qu’il prend le Saint béni soit-Il comme associé dans toutes ses affaires.

Qu’Hachem vous comble de toutes les bénédictions matérielles et spirituelles, kol touv.

Rav Illan Chicheportiche

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