On a le droit de regarder les choses en disant qu’on a le libre-arbitre en toute circonstance. On peut donc choisir de faire telle ou telle chose librement. Par contre, qu’est-ce qu’on n’a pas le droit de faire ? Se poser cette question : « Si j’ai le libre-arbitre, comment tout peut provenir de D.ieu ? » Cela s’appelle, spirituellement parlant, mélanger le lait et la viande. Cela dit, on a le droit de consommer du lait avant la viande. Autrement dit, avant l’action, on a le droit de dire qu’on possède le libre-arbitre : des filles arrivent ? Baisse les yeux ! Fais Chabbat ! Mange Cachère ! Mets les Tsitsit et les Téfilines ! Etc. Mais ici, on se situe avant l’action.
Maintenant, une fois qu’une action a été commise, bonne ou mauvaise, il nous est interdit de dire quoi que ce soit car tout vient d’Hachem. Et le libre-arbitre ? C’est trop tard, car il n’agit pas sur le passé. On est donc obligé de dire qu’une fois qu’une action est terminée, c’était la volonté d’Hachem, même s’il s’agissait d’une Avéra. Tous ceux qui se lamentent sur leur sort et qui culpabilisent en pensant qu’ils auraient pu mieux agir sont complètement dans l’erreur. Cela s’appelle de la « Rédifa Atsmit », de l’hérésie. D’ailleurs, les initiales de ces deux mots forment le mot « Ra », le mal. Ainsi, on a l’impression qu’une personne qui se reproche ses actions est consciencieuse et qu’elle a une morale alors qu’il s’agit tout simplement d’hérésie pure et dure.
On a fait une erreur et aujourd’hui c’est du passé ? On a triché, volé, menti ou fait autre chose encore plus grave ? C’était la volonté d’Hachem. Comment est-ce possible ? Car D.ieu voulait nous montrer que nous voulions cette faute dans notre cœur, parce que ce qui L’intéresse, c’est que notre cœur change. Hachem ne nous lâchera pas, même si on prétend être une personne très bien alors qu’au fond, ce n’est pas le cas. D.ieu nous envoie alors toutes sortes d’épreuves pour révéler tous ces défauts, afin que nous prenions conscience qu’Hachem sait très bien ce qu’il y a vraiment en nous. Il nous connaît mieux que nous-mêmes et est au courant de la moindre de nos pensées.
La PARACHA de la semaine: LEKH-LEKHA – Enseignements de Rabbi Nahman de Breslev
PARACHA LEH-LEHA À LA LUMIÈRE DE RABBI NATHAN L'épreuve du doute...
le rav a repondu a votre question dans ce live : https://joie2vivre.org/emission-140-grand-renforcement-du-rav-arouch-en-temps-de-guerre-message-important-pour-les-juifs-de-france/
Chalom
Je viens de lire cet article et j’ai une question que je me permets de poser ici :
Il est dit dans cet article qu’avant que’une action soit faite on a le choix de faire ou ne pas faire et cela me pose question !!!
Est-ce à dire qu’avant que ne soit faite l’action : on a véritablement le choix car Hachem serait (has vé chalom !!) hors jeu et n’aurait aucun Tahlit et Ratson concernant l’individu…
Prenons un exemple : Réouven se couche le soir et doit se lever le lendemain matin pour aller à la synagogue pour chaharit, nous sommes donc avant l’action : est-ce que à ce moment précis Hachem s’est mis en retrait et Réouven a la maitrise totale de l’action, il veut se lever et bien ce qu’il veut c’est ce qui se réalisera ??? Il peut agir à 100% sur ce qui va se passer (se lever ou pas le matin pour aller à la Synagogue pour Chaharit) ???
Ou alors le libre arbitre de Réouven ne serait il pas plutôt (ce que je pense ! En ayant lus les merveilleux livres du Rav Arouch (Dieu bénisse !!!)) le VOULOIR (et prier/remercier pour que son Vouloir se réalise), vouloir ou pas se lever pour aller à la Synagogue pour Chaharit et supplier Hachem de lui accorder ce VOULOIR mais après cela : c’est Hachem qui va délibérer, trancher et peut être Réouven sera entendu par Hachem auquel cas il se lévera et ira faire Chaharit à la Synagogue ou alors il ne sera pas entendu par Hachem et Réouven ne parviendra pas à se lever pour aller à la Synagoue y faire Chaharit, selon la Bonne Volonté de Hachem !! (il me semble que c’est ce que disait et a écrit Rav Israël Ber Odesser (le Baal Hapetek, de mémoire bénie !!!) ??