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Chercher le meilleur médecin

Avec l’aide du Ciel, nous allons voir ensemble plusieurs points sur le thème de la santé. Lorsqu’une personne est souffrante, que D.ieu nous en préserve, pourquoi est-il si important qu’elle recherche le meilleur médecin adapté à son problème ? Parce qu’il faut savoir que la guérison s’opère par l’intermédiaire d’un ange qui accompagne chaque médecin. Or, plus le docteur est renommé, plus l’ange qui l’accompagne est puissant et plus la guérison arrivera pour le malade en question.
A partir de ce constat, l’homme doit se dire : « Je vais voir ce grand médecin car son ange est à la hauteur de sa réussite ». Donc lorsqu’on va consulter un docteur, aussi grand soit-il, on ne doit pas s’appuyer sur sa sagesse, ses connaissances ou son expérience pour espérer guérir, mais uniquement sur le Créateur de l’univers qui a mis en place un tel système.
Ainsi, même si quelqu’un se tourne vers le meilleur professeur au monde, il doit être conscient qu’il le fait uniquement parce que ce spécialiste a reçu une aide divine très particulière puisque l’ange qui l’accompagne est lui aussi unique en son genre. Il est très important de garder à l’esprit que c’est Hachem qui lui a accordé le mérite d’avoir réussi dans son domaine.
Deuxième notion que le malade doit savoir : les Téhilim qu’il récite sont extrêmement favorables à sa guérison, d’autant plus s’il comprend ce qu’il lit, car ils lui donnent une grande confiance en D.ieu. En effet, les Téhilim le renforcent dans sa conviction que seul Hachem a le pouvoir d’aider et de guérir les malades. Et en soi, cette confiance que les Téhilim lui apportent est une raison suffisante pour lui amener la guérison. Puisque nous parlons des Téhilim, rappelons ce que Rabbi Na’hman de Breslev Zatsal a dévoilé au monde : le Tikoun Haklali, qu’on peut traduire par « remède général ». Il s’agit d’une série de 10 Téhilim sélectionnés par Rabbi Na’hman à réciter dans un certain ordre et qui ont un pouvoir considérable. On sait qu’il s’est beaucoup fatigué et qu’il a énormément souffert avant de réussir à trouver un enchaînement de psaumes aussi efficace. En effet, le don de soi dont il a fait preuve est à peine croyable : cela a coûté la vie à des membres de sa famille tels que sa femme et ses enfants… C’était le prix à payer
pour faire descendre sur terre une force aussi puissante que celle du Tikoun Haklali.
Ces 10 psaumes en question sont donc très propices à toutes sortes de délivrances pour celui qui les récite, notamment pour une guérison complète. A ce sujet, le Rav Arouch raconte que lorsqu’il allait visiter les malades avec le Rav Berland, qui était l’un de ses maîtres, la première chose qu’il leur recommandait de faire était de réciter le Tikoun Haklali. Ils ont vu de leurs yeux beaucoup de malades guérir uniquement grâce au Tikoun Haklali, qu’ils l’aient eux-mêmes récité ou que quelqu’un d’autre l’ait lu pour eux. Troisième chose importante à savoir : il existe un livre intitulé « Chémot Hatsadikim » dans lequel sont répertoriés les noms des Sages de la Torah de toutes les générations jusqu’à aujourd’hui. Or, le simple fait de prononcer le nom de ces Justes a une très grande force à un point tel que cela peut provoquer des miracles, comme cela est ramené dans le Séfer Hamidot (le livre sur les traits de caractères de Rabbi Na’hman de Breslev, qu’il a rédigé à l’âge d’environ 8 ans !).
Récemment, un enfant est tombé grièvement malade en Israël. Les médecins étaient extrêmement pessimistes à son sujet, à un point tel qu’ils ont annoncé à ses parents qu’il avait tout au plus 1% de chances de s’en sortir, et que même dans ce cas, il aurait de graves séquelles. On a été voir le Rav Arouch qui a recommandé de lire le livre Chémot Hatsadikim, et sa lecture a été répartie entre plusieurs personnes. L’enfant a guéri in
extremis, et aujourd’hui, il est en pleine forme et sans aucune séquelle !
Dans son livre, le Rav précise que ce qu’il faut faire comprendre au malade avant tout afin de le renforcer, c’est que la nature n’existe pas. Inutile de se fier aux statistiques, aux probabilités etc., tout cela n’a aucune importance puisqu’au final, seul Hachem est en mesure d’amener la guérison. Donc tout ce qu’il doit faire est prier de tout son cœur en s’en remettant entièrement à D.ieu et se repentir, c’est-à-dire faire Téchouva. Tout celui qui agit ainsi sincèrement aura le mérite de voir des miracles incroyables. Car lorsque le
Créateur veut guérir quelqu’un, Il n’a besoin de rien ni personne pour le faire. Le Séfer Hamidot nous enseigne que chaque végétal possède ses propres caractéristiques pour guérir une certaine maladie. En effet, comme on le sait aujourd’hui, il est possible de se soigner grâce aux plantes et au monde végétal. Par exemple, on sait que la camomille possède telle et telle vertu, que le jasmin est bon pour contrer telle maladie etc.
Mais comme nous le précise Rabbi Na’hman, une grande erreur s’est glissée dans l’inconscient collectif : les gens croient qu’ils ne peuvent pas guérir sans ces herbes ou médicaments puisqu’il s’agit du chemin nécessaire par lequel Hachem envoie la guérison. Parfois, même ceux qui ont la foi que seul D.ieu guérit font ce raisonnement.
Autrement dit, ils pensent qu’Hachem n’a pas d’autres possibilités de les guérir… Que D.ieu nous préserve de croire une chose pareille ! La véritable foi, c’est celle de savoir que le Créateur est en mesure de guérir l’être humain sans aucune raison logique ni aucun intermédiaire. Lorsque l’homme est convaincu de cet état de fait, Hachem lui ouvre les portes de la guérison. Mais s’il pense qu’il ne peut guérir que de telle ou telle manière, alors il s’enferme lui-même dans les limites qu’il a fixées.
Rabbi Na’hman continue et écrit que vu qu’Hachem peut tout faire, Il peut très bien guérir l’homme simplement avec de la nourriture, ou même uniquement avec un verre d’eau ! Pour D.ieu, il n’y a aucune limite, rien n’est impossible. Les seules limites sont celles que l’homme s’impose à lui-même…
D’ailleurs, la Torah écrit (Chémot, 23-25) : « Ouvérakh Ete La’hmékha Véète Mémékha Vahassiroti Ma’hala Mikirbékha – Il [D.ieu] bénira ta nourriture et ta boisson, et J’écarterai de toi toute maladie ». On voit donc bien qu’il est possible de guérir par n’importe quel intermédiaire, même simplement en consommant du pain ou en buvant de l’eau…
Il est vrai que ce n’est pas toujours facile d’assimiler cette notion, surtout pour tous ceux qui n’ont pas été éduqués ainsi. Ces personnes doivent absolument demander à D.ieu de leur donner la foi que tout est possible et que la guérison peut survenir n’importe quand et par n’importe quel moyen. Par ailleurs, de nombreuses personnes peuvent témoigner des miracles de Baba Salé. Il est connu que lorsqu’un malade buvait de l’eau que Baba Salé avait bénie auparavant, il guérissait. A ce sujet, j’ai entendu l’histoire suivante au nom du Rav Bentata :
Un jour, un malade est allé voir Baba Salé afin de recevoir une Brakha pour guérir d’une cirrhose du foie, dont la cause est une consommation excessive d’alcool. S’il y a bien une chose à ne pas faire lorsqu’on est touché par cette maladie, c’est boire de l’alcool ! Or, c’est exactement ce que lui a servi Baba Salé ! Le malade a alors refusé poliment, suite à quoi Baba Salé lui a dit : « Dommage. Si tu avais bu cette boisson alcoolisée, ta cirrhose du foie aurait disparu… »
Qu’Hachem nous aide à comprendre qu’il n’y a pas de nature qu’Il peut tout faire à partir de rien…

Rav M. Libérato

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