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« Maamar Satoum »

Rabbi Nathan Zatsal explique qu’au moment du veau d’or, Moché Rabbénou est entré dans une notion kabbalistique qu’on appelle le « Maamar Satoum ». En gros, Moché a dit à Hachem : « D’après la Torah, ils sont coupables de la peine de mort. Mais la Torah est venue pour mettre des limites, ce qui « limite » aussi Ta volonté. Il est vrai qu’elle exprime Ta volonté, mais il n’en reste pas moins qu’elle la limite aussi. Tu existais avant la Torah, donc je veux moi aller au-delà de la Torah, avant même sa création ».
Cet endroit s’appelle donc le « Maamar Satoum », un endroit où il n’y a même plus de paroles. Je vous l’explique en deux mots car c’est une notion kabbalistique que je ne maîtrise pas moi-même, mais cela est nécessaire afin que vous compreniez bien ce que je veux dire. Moché Rabbénou s’est donc rendu dans cet endroit et a dit à Hachem : « Je ne bouge pas d’ici tant que Tu n’auras pas pardonné la faute des Bné Israël ! Tant que je ne trouve pas Ta miséricorde, j’y resterai ». Il a ainsi cherché cette miséricorde, jusqu’à ce qu’il réussisse à la trouver.
Par la suite, Moché Rabbénou a demandé à Hachem non seulement de pardonner les Bné Israël, mais en plus de leur faire un cadeau ! On serait tenté de dire que Moché Rabbénou exagère… Cela est comparable à un homme qui cambriole notre maison, qu’on l’attrape en flagrant délit et qu’il nous demande ensuite : « Monsieur, ne me dénoncez pas s’il vous plaît, mais pourriez-vous en plus me faire don de votre montre ? » Tout le monde comprend qu’une telle demande serait exagérée.
Malgré tout, qu’a répondu Hachem ? « Sala’hti Kidvarékha », c’est-à-dire : « Je leur ai pardonné, comme tu me l’as demandé ». Donc non seulement Hachem nous a pardonné, mais en plus nous avons été récompensés. Comment ? Car nous avons eu le Michkan. Cela signifie que toute la notion de Beth Hamikdach, de réparation, de Téchouva etc., n’a pu être possible que grâce au veau d’or. On peut donc en déduire que si les Bné Israël ne l’avaient pas fait, le Michkan n’aurait jamais vu le jour ! On pourrait être tenté de se dire : « Heureusement qu’ils ont fait le veau d’or ! Sinon, il n’y aurait jamais eu de Beth Hamikdach ! » Concrètement, cela signifie que sans Beth Hamikdach, si on fait une erreur, aucun Korban n’est possible pour la réparer et la justice s’abat sur nous directement. Alors que lorsque le Beth Hamikdach existait, il suffisait d’y amener une bête en sacrifice pour réparer son erreur et faire Téchouva, tout cela grâce au veau d’or. Plus que cela, en agissant ainsi, on récupérait son niveau spirituel car en effet, il faut comprendre que la Avéra nous éloigne d’Hachem, ce qui est la pire des punitions : être loin de D.ieu.
Tout cela pour vous dire que la miséricorde d’Hachem est véritablement infinie. Maintenant, le tout est de savoir si nous allons la limiter ou pas, et cela dépend de notre volonté.

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