Le 14 Yiar c’est la Hilloula de Rabbi Meïr Baal Haness, et c’est aussi Pessah Cheni.
Rabbi Meïr étant connu pour faire des miracles, nous verrons ici deux segoulot de Rabbi Meïr pour avoir des délivrances et pour retrouver un objet égaré.
Qui était Rabbi Meïr Baal Haness?
Rabbi Meïr fut surnommé Rabbi Meïr Baal Haness parce qu’il était connu pour faire des miracles (comme d’autres tsadikims de cette époque) mais surtout parce que malgré sa grandeur incontestée en Torah il restait miraculeusement humble et se voyait comme un homme simple
Il est rapporté dans le Talmud que Rabbi Meïr était un descendant de l’empereur Néron, qui s’était converti au judaïsme. Rabbi Yossi ben Halafta le décrivait comme : « un grand homme, un homme saint, un homme modeste ».
Il fait partie des cinq derniers disciples de Rabbi Akiva, après la mort de ses 24 000 élèves. Il est une figure intégrante des Rabanim qui nous ont légué la Torah orale, la Michna et le Talmud.
Segoula de Rabbi Meïr Baal Haness pour toute délivrance
Il est rapporté au nom du Baal Chem Tov et du ‘Hida que si une personne se trouve en danger, malade ou pour toute autre demande, il donnera la somme de 18 pièces à la synagogue ou lieu d’étude. Avec l’aide de D.ieu.
Prière à dire pour la Segoula de Rabbi Meïr Baal Haness
“Je fais le vœu d’offrir ces 18 pièces pour des bougies en l’honneur de l’âme de Rabbi Meir Baal haNess. D-ieu de Meir réponds-moi! Et ainsi, que ce soit Ta volonté, Éternel, notre D-ieu et D-ieu de nos pères, de même que Tu exauças la prière de Ton serviteur Méïr et que Tu accomplis pour lui des miracles et des prodiges, de même accomplis pour moi et pour tout le Peuple d’Israël ayant besoin de miracles cachés et dévoilés. Amen, qu’il en soit ainsi.”
Dix-huit pièces pour des bougies ?!
Offrir de l’huile ou des bougies pour la synagogue permettrait aux étudiants de Torah d’étudier également le soir quand il faisait nuit.
Aujourd’hui, en donnant la Tsédaka à la synagogue ou maison d’études, on aura l’intention de participer aux frais d’électricité.
Pour donner la Tsedaka maintenant CLIQUEZ ICI
Segoula pour la parnassa
Le 14 Yiar est aussi le premier jour où la manne est tombée du ciel dans le désert. Certains liront alors la Parachat Ha Manne pour une bonne parnassa.
Pour lire la Paracha Ha Mane en hébreu français ou phonétique CLIQUEZ ICI
Pessah Chéni
Le 14 Yiar est par ailleurs le jour de Pessah Chéni.
On a pour habitude de manger de la matsa.
Cette coutume fut instituée pour ceux qui n’ont pas pu manger le corban Pessah, car ils étaient impurs à ce moment-là.
Signification de Pessah Cheni d’après la hassidout.
Ce jour représente la « seconde chance » que l’on atteint par la Téchouva, la force du repentir et du « retour ».
« Le second Pessa’h enseigne qu’une situation n’est jamais désespérée »
Rabbi Yossef Itshak de Loubavitch
C’est quoi une Segoula ?
Précisons que les Segoulot comme celle-ci ne sont pas des obligations de la Torah, mais des conseils de nos sages pour recevoir des délivrances en connections avec Hachem et Ses commandements.
En conclusion
Le 14 Yiar
1/ on mange de la matsa
2/on allume une bougie à Rabbi Meir et on donne 18€/$/£ à une institution de Torah en disant la prière au-dessus
3/ lire la Parachat Ha Manne
Ségoula de Rabbi Meïr pour retrouver un objet égaré
Pour connaitre cette Segoula CLIQUEZ ICI
Histoire de Rabbi Meir et sa femme
Brouria, épouse du rabbi Meir et fille du tana rabbi Hanania ben Téradion, est reconnue pour son intelligence et sa connaissance approfondie de la Torah. Considérée comme une grande tsadeket et une femme instruite, elle est célébrée pour sa sagesse et sa grandeur d’âme.
Un épisode de la Guemara illustre cette grandeur : un après-midi de chabbat, alors que rabbi Meir se rendait à la synagogue, leurs deux enfants moururent. Brouria ne révéla rien à rabbi Meir jusqu’à la fin du chabbat, trouvant des réponses chaque fois qu’il demandait où se trouvaient leurs fils. À la sortie du chabbat, elle lui dit : « Une personne nous a confié un dépôt. Cette personne revient réclamer ce dépôt. Devons-nous le lui rendre ? » Lorsque rabbi Meir répondit affirmativement, elle lui avoua que leurs fils étaient morts et que leurs âmes, confiées en dépôt, avaient été reprises par le Créateur. Grâce à son courage et son intelligence, elle permit à rabbi Meir de surmonter la douleur de cette perte.
Quel très très grand Tsadik que Rabbi Meir bal Haness, que son mérite protège tout le Am Israël et tous ceux qui sont à l’hôpital comme moi. Amen véamen