Comme le rapporte notre Maître Rabbi Na’hman dans ses livres, celui qui croit ce qui est écrit dans le saint Zohar et qui pratique une heure d’isolement chaque jour, ne verra pas l’enfer.

Tout homme peut pratiquer l’hitbodedoute, du plus éloigné au plus proche, du plus sage au moins sage, et en tout lieu. L’essentiel étant d’être isolé avec Hachem, et libre de déverser son cœur.

Mais que dire pendant une heure entière ?

Avant tout, il faut savoir qu’il faut s’habituer à pratiquer son heure d’hitbodedoute et que personne – homme, femme, fille, garçon – ne doit passer un seul jour sans cette heure d’hitbodedoute.

Cette heure où l’homme se retrouve seul avec Hachem, cette heure qu’il consacre à Son Créateur, pour remercier dans les moindres détails, faire le bilan de ses actes depuis la dernière hitbodedoute, demander pardon, se repentir, prier, implorer, demander l’aide Divine pour ne plus retomber.

Il demandera à Hachem qu’Il le rapproche de Lui, épanchera son cœur avec sincérité :

« Maître du monde rapproche moi de Toi !! J’ai un mauvais penchant dans tel ou tel domaine où j’échoue de nouveau chaque jour, Maître du monde, je ne veux pas fauter, je ressens chaque faute comme une punition, T’oublier est une punition. Rapproche-moi de Toi donne-moi la foi en Toi. Permets-moi de Te connaître, Maître du monde, excuse-moi et pardonne-moi… »

Voilà de quoi remplir cette heure !!!

L’heure d’hitbodedoute est appelée l’heure du Grand Pardon (Yom Kippour), car elle expie les fautes de toute la journée et fait donc taire les anges accusateurs.

Pourtant, il arrivera des fois où l’homme n’arrivera pas à parler, ne se sentira pas écouté, ou ne se souviendra pas de ce qui s’est passé pour faire son ‘hechbon néfech (examen de conscience)…

Notre Maître a déclaré que la simple conversation avec Hachem possédait le plus grand de tous les niveaux lorsqu’elle est pratiquée le plus simplement et le plus naturellement possible.

Avec le temps et la pratique répétée, l’homme découvre une nouvelle approche et enrichit de plus en plus son hitbodedoute.

Pour réussir dans cette merveilleuse voie, l’homme doit étudier le sujet, mais aussi se préparer à être totalement indifférent au résultat, qu’il ait parlé ou se soit tu, ait éveillé son cœur ou non, se soit endormi, etc.

Il doit décider une fois pour toutes : « Quoi qu’il arrive, je me tiendrai une heure par jour devant Hachem. »

Peu importe comment l’heure s’est déroulée, à la fin de son heure, il dira : « Hachem merci du fond du cœur de m’avoir donné le mérite de faire cette heure d’hitbodedoute, puisses-Tu me redonner à nouveau demain le mérite de l’effectuer à nouveau. »

Extrait du Livre « À travers champs et forêts », avec l’autorisation du Rav Chalom Arouch
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