Lorsque l'homme ne rend pas grâce pour ses souffrances- ne voit pas la bonté et la compassion divine qu'elles contiennent et ne s'en réjouit pas - mais pleure et se plaint comme si HaChem béni soit-Il lui faisait du mal, que D. nous en préserve, ces pleurs lui font plus de tort que s'il s'abstenait de prier; et c'est une erreur que beaucoup commettent en se plaignant dans leurs priéres, sans la foi que tout est dirigé vers le bien. En revanche, lorsque l'homme prie joyeusement, il ne court aucun risque, car que pourrait-il arriver ? Tout au plus, le Saint béni soit-Il lui enverra un sourire. Quel mal y a-t-il à cela ?Et si au milieu de sa joie, l'homme ressent des pleurs nostalgiques ou que son coeur se brise, c'est trés bien. Mais cela ne doit pas être l'essentiel, car il risquerait alors de tomber dans les pleurs vains, ce qui, comme nous l'avons développé plus haut, est trés dangereux. En vérité, il nous est interdit de commencer une quelconque priére par des pleurs et des plaintes, car il est certain qu'on tomberait alors dans les pleurs vains, Comme le dit notre saint Maître dans Likouté Moaran Tinyana (Tom 24) : Même a travers un authentique coeur brisé, on peut facilement tomber dans la mélancolie, à plus forte raison lorsqu'on commence avec l'intention de se plaindre. Et si l'homme ressent qu'il doit éprouver du chagrin à cause de ses fautes, il ne doit pas oublier que le péché de la tristesse est le plus grave qui soit.
Nouvelle clé pour obtenir toute délivrance !
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