Lorsqu’un père voit par exemple que son fils vient de mettre une claque à sa sœur, et que juste après cela, le fils demande à son père : « Papa, je peux avoir un bonbon ? » Si le père donne un bonbon à son fils à ce moment alors qu’il vient d’avoir ce mauvais comportement, cela ne s’appelle pas qu’il exprime de l’amour envers lui. Au contraire, en agissant ainsi, il ne fait que l’encourager à continuer dans sa mauvaise voie. Mais est-ce que cela veut dire pour autant que le père n’aimerait pas donner un bonbon à son fils ? Absolument pas ! Au fond de lui, il aimerait lui en donner un, mais de l’autre côté, il sait que s’il agit ainsi maintenant, ce n’est pas de l’amour car son fils doit être corrigé et guidé vers le bien.
Que fait alors le père ? Il dit à son fils : « Ecoute, essaie de comprendre que tu n’as pas bien agi. Commence par demander pardon à ta sœur. Si je vois que tu regrettes vraiment et que tu reviens dans le droit chemin, je te donnerai non pas un bonbon mais deux. Pourquoi ? Le premier parce que je t’aime et que je veux te donner un bonbon, et le deuxième parce que tu auras compris ton erreur et que je veux t’encourager à continuer dans cette voie ».
C’est extraordinaire : Hachem souhaite donner à chacun le bonheur absolu ! Il veut
que chaque individu puisse se marier, avoir des enfants, avoir beaucoup d’argent s’il sait l’utiliser convenablement, être un Tsadik, connaître toute la Torah, prier avec ferveur, avoir de bons traits de caractère etc. Hachem souhaite nous donner tout, absolument tout. Simplement, il faut que nous construisions les ustensiles adaptés pour recevoir ces cadeaux. En effet, il est écrit qu’Hachem ne désire pas la mort du fauteur. Au contraire, Il souhaite qu’il se repente et qu’il vive, afin qu’Il puisse lui octroyer le maximum de bien.
Hachem ne peut donc pas donner à une personne tout ce dont elle a envie si elle n’a pas compris qu’elle se trouve sur une mauvaise voie où elle se détruit plus qu’autre chose. Que fait alors Hachem ? Il attend patiemment qu’elle revienne vers Lui. Plus nous nous corrigerons, plus Il pourra nous octroyer un maximum de bien.
Il faut au moins être capable de comparer l’amour d’Hachem envers nous avec l’amour qu’un animal peut avoir pour sa progéniture. Lorsqu’on oublie qu’Hachem nous aime et qu’on croit qu’Il peut se séparer de nous, il faut garder en tête que même un animal éprouve de l’amour pour son enfant, et qu’il est donc absolument certain qu’Hachem nous aime.
La Paracha de la semaine : Vayigach – Enseignements de Rabbi Nahman de Breslev
Un Moment Crucial dans l'Histoire de Yossef et de ses Frères La...
0 commentaires