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L’attente du diamantaire (partie 1)

Bonjour,

Je m’appelle A.G. et m’occupe de l’importation de pierres précieuses et de diamants.

Il convient de préciser que je suis lié de tout cœur à Rav Arouch. Ainsi j’effectue depuis plusieurs années une heure quotidienne de hitbodedout (prière et examen de conscience dans l’isolement) et de temps à autre, pendant 6 heures de suite.

Mon histoire débute le jour où je fis ma première transaction pour acheter des diamants provenant de Mozambique (Afrique). J’avais affaire à un négociant que je ne connaissais pas. Dés le début des discussions, il me demanda de lui envoyer le tiers de la valeur de l’achat, pratique courante dans cette branche. Je commençais par refuser, mais il réussit à me convaincre, car il parlait sans cesse de sa foi en le Créateur et qu’il était membre d’une Eglise qui était persuadée que les juifs étaient le peuple élu. J’ai donc fini par lui transférer 3O % de la somme.

Je pris ensuite mon vol, non sans me munir au préalable d’une somme fort conséquente. Peu après mon arrivée au Mozambique, je vis les pierres précieuses et le négociant me demanda de lui remettre la totalité de la somme afin de pouvoir conclure l’affaire. Je refusai catégoriquement en lui rappelant les modalités de notre accord, qui prévoyait que le restant ne lui serait remis que lors de la livraison des pierres. Il s’y opposa énergiquement et voulut annuler l’affaire, ce qui signifiait la perte de mon acompte.

Je tentai de joindre rav Arouch afin qu’il m’éclaire, mais je n’y parvins pas. Je pratiquai alors l’hitbodedout, avant que le rav me réponde en me conseillant de ne pas donner toute la somme.
Le lendemain matin, après de longues discussions lors desquelles je compris que je serais contraint d’accepter ses conditions si je ne voulais pas perdre la somme que j’avais déjà avancée, il fut décidé d’un commun accord que je verserais une autre somme afin de recevoir le certificat d’exportation. De même on convint d’aller ensemble à Maputo, la capitale du Mozambique, pour obtenir rapidement les documents nécessaires.

A ce stade de la négociation, je lui avais déjà remis plusieurs centaines de milliers de shekalim. Quand nous arrivames à Maputo, la nuit était tombée. Nous nous sommes arrêtés devant un bâtiment qui semblait abandonné. Le négociant me dit que c’était une auberge qui appartenait à l’un de ses proches et que les prix y étaient modiques. Ce même soir, après le repas, l’homme m’annonça qu’il était contraint de franchir la frontière avec l’Afrique du Sud (éloignée d’une heure et demie de route) pour y effectuer le transfert de fonds, et qu’il reviendrait aussitôt après, le matin même.

Je m’y opposai radicalement, et lorsque je voulus l’accompagner, je me rendis compte que mon visa ne me le permettait pas. Il entreprit alors de me convaincre que jamais de sa vie il ne tromperait un juif, et que je devais avoir confiance en lui. A mon grand regret je n’avais pas d’autre Choix. Et il partit.

Le matin, en sortant dans la rue, je dus me rendre à l’évidence que l’auberge était très éloignée du centre-ville, et qu’elle était située dans un faubourg à risques, où vivait une population noire misérable. Retournant immédiatement dans ma chambre, je tentai d’appeler le négociant, mais la ligne était indisponible. Je décidai qu’il n’y avait rien d’autre à faire que d’accepter cette situation comme un décret divin. Je mis les Tefillins, récitai la prière du matin et effectuai l’hitbodedout. Renforcé par mes prières, je quittai les lieux prestement pour éviter d’être dévalisé ou même assassiné
Dieu m’en préserve. Je trouvai miraculeusement un hôtel convenable dans le centre-ville et je découvris un endroit tranquille pour effectuer une hitbodedout de six heures.

J’implorai le Créateur du monde afin qu’Il me montre des signes de Sa providence dans la suite des événements. Avant la fin de mon hitbodedout, j’avais remarqué, sur un immeuble, un écriteau en portugais. Un homme de bonne allure passa alors devant moi, soudain, sans savoir pourquoi, je lui demandai pour quelle raison j’étais juif. Il me regarda avec stupéfaction et me répondit : « Si vous êtes juif, vous êtes le fils du Tout-Puissant.

1 Commentaire

  1. Hachem est au contrôle de tous les détails de notre vie !

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